Echange
sur les prix d’automne 2020 :
7
lectrices et un lecteur confrontent leurs points de vue
Comme chaque année, la commission
livres organisait, samedi 27 mars, une rencontre de fidèles lecteurs de
l’association qui s’engagent à lire au moins trois livres de la sélection des
grands prix d’automne et à en rendre compte. D’ordinaire, la réunion est
bien-sûr ouverte au public qui peut ainsi se faire une idée de la sélection et
emprunter dès la fin des échanges. Pour des raisons sanitaires, nous avons tenu
la réunion à huis clos (mais toutes portes ouvertes !) et comme nous l’avions
annoncé dans le courrier précédent, nous mettons cette information sur le blog
pour la partager avec tous.
Les
organisateurs avaient retenu 11 livres (liste en annexe) ; 41 lectures ont
été faites en tout, chacun ayant lu de 3 à 11 livres (moyenne de 5 livres par
personne). Chaque livre a été lu entre trois et six fois (sauf un), ce qui permet
de recueillir des avis complémentaires. Vous trouverez ci-dessous un court
résumé de chaque œuvre rédigé par des lecteurs différents. Nous nous
efforcerons de signaler les nuances de points de vue si nécessaire.
Les impatientes, Amadou Amal Djaili, Collas (Goncourt des lycéens) :
Ramla est
arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis qu’Hindou sa
sœur est contrainte d’épouser son cousin. Patience est le seul conseil donné
aux futures épouses (« au bout de la patience, il y a le
ciel » : proverbe peul). Il est impensable d’aller contre la volonté
du père, du mari et d’Allah.
Roman
polyphonique bouleversant dénonçant la condition de la femme au Sahel :
mariage forcé, viol conjugal, polygamie.
Colette
Poulard
Ce que je ne veux pas savoir, Déborah
Lévy, Sous-sol (Femina étranger) :
Premier volet
d’une trilogie, ce livre entend répondre au « pourquoi j’écris de George
Orwell » cité en exergue du livre. Construit en quatre parties, ce petit
ouvrage évoque de Majorque à Majorque, où l’autrice retrouve des habitudes de
vie avec son épicier chinois, les images dominantes de la femme que renvoie
« le néo-patriarcat » du XXème siècle : autant d’occasions
d’abondantes citations de grandes écrivaines féministes (Duras, Beauvoir…). En
chemin, au cœur de livre, enchâssée dans l’évocation des souvenirs d’enfance,
sourd cette « auto confession » de son enfance en Afrique du Sud en
plein Apartheid. Son père, partisan de l’ANC, est arrêté ; l’enfant
connaît des difficultés à l’école ; sa mère la confie à sa marraine. Elle
ne reviendra à « Jo-burg » que quatre ans plus tard pour partir (s’exiler
?) en Angleterre. Elle avait neuf ans. L’autrice porte un regard plus amusé sur
son adolescence, malgré le divorce de ses parents. Au-delà de ces souvenirs
autobiographiques, revient souvent, à Majorque notamment, un enthousiasme
esthétique qui prépare le devenir de l’écrivaine.
Si le livre
peut dérouter par sa pluralité formelle (récit autobiographique, descriptions,
petites anecdotes de la banalité quotidienne et réflexions sur la condition
féminine), il trouve néanmoins une unité plus secrète dans cette quête de
l’écriture et du statut d’écrivaine.
A.V.
De parcourir le monde et d’y rôder, Grégory Le
Floch, Christian Bourgois (Prix Décembre)
Un homme,
dans la rue, ramasse une chose que le personnage ne parvient pas à décrire
vraiment, mais qui va changer sa vie. On suit cet homme dans une pérégrination
absurde, extraordinaire et jubilatoire, en Autriche, parmi des Arabes racistes
en furie ; auprès de Shloma qu’il débarrasse de son bébé(!), dans ses
rêves érotiques… Au retour de New-York, il devient un monstre qui fait des
rencontres toutes plus étonnantes les unes que les autres (l’abattoir, la
rencontre avec l’œil grand ouvert d’une vache, la femme vivante emprisonnée
dans une valise…).
Ces histoires
grotesques, extravagantes, surréalistes que l’on trouve parfois très drôles,
qui nous dérangent, que l’on comprend mal aussi, ne sont pas sans rappeler
Kafka bien-sûr (notamment la Métamorphose), mais aussi des univers comme celui
de Vian ou encore d’Italo Calvino (Le baron perché) ; on pourrait y
voir aussi l’empreinte d’un Rabelais ou d’un Voltaire. Peu à peu, au-delà du
rire (libérateur ?) s’installe un malaise plus profond : derrière cet
humour souvent très noir perce le portrait d’une humanité gangrenée de
l’intérieur, comme la chose. Et nous ne disséquerons pas ici la place des
notes, pseudo-savantes, qui elles aussi grignotent de plus en plus le récit dit
principal.
A chacun
d’interpréter cette « divagation » philosophique dans un monde
submergé… par l’homme !
En tout cas,
un livre troublant, dérangeant : une satire essentielle.
A.V.
Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon, Buffet-Chastel (Renaudot 2020)
Dans les
années 50, dans le Lot, André a deux mères : la vraie, Gabrielle, à Paris
qui vient de temps à autre dans la maison familiale à Figeac et sa tante,
Hélène qui l’élève. Nous comprenons assez vite qui est le père puisque
l’autrice nous fait passer d’une génération à l’autre, des années 20 au lycée d’Aurillac où Paul Lachalme
sait qu’il « ne deviendrait pas un
héros », à l’enfance, puis l’adolescence d’André. Les deux univers
s’entremêlent tout au long du roman, de Paris où se retrouve Paul à Figeac. Et
s’il arrive qu’on se perde parfois dans cette saga familiale au milieu de
l’évocation de tous ces personnages et surtout dans l’entrelacs des journées
qui vont d’une époque à l’autre comme un effet de miroir d’une génération à
l’autre, on finira par comprendre le secret familial, « la faille d’André
Léoty » qui bien-sûr justifie le titre.
Ce roman
d’une famille bourgeoise, ancrée dans un terroir et en partie
« montée » à Paris nous touche par sa dimension historique dans la
mesure où cette histoire ressemble à beaucoup d’autres ; mais surtout elle
nous emporte par ses descriptions des paysages et des portraits, un lexique
précis, une langue soignée, sensuelle, une évocation souvent touchante du
passé.
A.V.
Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin, Babelio
(Fémina lycéens)
Voici un
premier roman qui vous poursuivra longtemps après en avoir terminé la lecture.
Tragédie grecque contemporaine à la fois familiale et sociale.
Un veuf,
cheminot à la SNCF, très impliqué dans le syndicalisme est confronté à une
double épreuve : son fils aîné commet l’irréparable et, en toile de fond,
l’effondrement industriel de sa région, à l’est de la France.
Les
protagonistes réagissent avec dignité et détermination. Point d’apitoiement.
Les phrases sont courtes, concises. Pas de superflu, mais tout est dit.
C’est une
histoire qui se lit d’une traite. Bravo !
Elizabeth
Salaün
Un crime sans importance, Irène Frain, Seuil (Prix
interallié)
Une femme de
79 ans, à la lisière de la Beauce, dans un lotissement des années 60 encerclé
par « la civilisation de la route » est retrouvée par son fils
« massacrée ». Denise meurt après sept semaines. Irène, la sœur,
prend en charge le récit et la quête de la vérité. Peu à peu, on remonte dans
le passé de la famille, on découvre les liens qui unissaient les deux sœurs, le
besoin qu’éprouve Irène de « briser le silence insupportable »
Ce livre,
inspiré d’un fait divers, très autobiographique, se penche sur les lisières,
« l’espace négatif de notre joli monde ». Au-delà de la
dénonciation des lenteurs de la justice et des secrets propres à chaque
existence, le livre offre avec pudeur une réflexion sur la vie, les rapports
humains, les liens sororaux.
Des
appréciations diverses dans le groupe : il semble que certaines lectrices
soient restées sur leur faim, faute de fin narrative !
A.V.
Rhapsodie des oubliés, Sofia Aouine, Babelio (Prix de Flore)
L’histoire
est racontée par un jeune garçon de 13 ans, Abad, qui est arrivé deux ans plus
tôt de Beyrouth avec ses parents, qui ont atterri à Paris dans le quartier
Barbès, avec vue sur le magasin Tati. Les parents travaillent et ce garçon, un
peu livré à lui-même, va raconter sa vie dans cet univers cosmopolite : la
fille d’en face, Batman, dont il tombe amoureux en la regardant depuis sa
fenêtre ; les rencontres : Odette la voisine, qui le prend sous son aile, et
lui fera découvrir et aimer les livres et la musique (un peu sa grand-mère de
remplacement) ; Gervaise la jeune prostituée, avec qui il partage des moments
de complicité au square ; les 3 copains d'école avec qui il fait les 400 coups,
ce qui lui vaudra des séances chez la psy.:”la dame d’ouvrir dedans” (et plus
tard un placement en famille d’accueil). Aussi ses difficultés à s’adapter à ce
quartier : ”des murs qui semblent hurler sur toi quand tu passes devant”. Les
souvenirs de son passé, les regrets qui sont toujours là. Il observe beaucoup
en se disant : cela me servira plus tard… Tout au long du récit nous partageons
son passage de l’enfance à la puberté (quand on passe de gosse à presque
grand), avec son jargon plein d’humour, et ses expressions très imagées.
Josette
Héland
Nature humaine, Serge Joncour, Flammarion, (Femina 2000)
Après une
ouverture qui nous montre, dans une ferme du Lot, Alexandre seul dans sa ferme,
fin décembre 99 en train de manipuler des sacs mystérieux, on revient à l’été
76, celui de la canicule, des manifestations contre les centrales nucléaires,
le Larzac en ébullition, les « flics » à la poursuite des
« gauchistes » ; L’histoire de trois générations de paysans (Alexandre,
le dernier, se prépare à reprendre la ferme) se situe dans ce contexte. On va
suivre surtout les aventures d’Alexandre dont le hasard des rencontres,
notamment avec les activistes anti-nucléaires, va changer la vie. C’est par
leur fréquentation qu’il va rencontrer Constance dont il va tomber éperdument
amoureux, malgré toutes leurs différences. Ajoutez à cela des personnages
atypiques ou bien typés, comme le vieux chevrier qui en sait plus qu’il ne
parle, un monde paysan en peine transformation, le mystère des dalles enterrées
et vous avez les ingrédients d’un roman à suspense qui vous tient en haleine de
bout en bout.
Certes,
Joncour fait du Joncour (en moins bien, ont glissé dans l’échange plusieurs
petites voix), mais on retrouve ici tous les ingrédients de Chien-loup
qui avait ravi notre lectorat. C’est d’abord un plaisir de lecture à déguster
d’un trait. Les plus âgés d’entre nous auront plaisir à retrouver ces années
parfois bouillonnantes de transformations (la course au fric, la fin des
terres, la malbouffe, le développement galopant des autoroutes), les jeunes à
découvrir ces questions dont nous ne sommes pas sortis. Personnellement, j’ai
aimé ce roman dans la fibre écolo-politico romanesque qui fait souvent la patte
de cet écrivain. Et on pourrait disserter sur le titre : faut-il le
prendre au premier degré ou y voir une figure de style ? A.V
La grande épreuve, Etienne de
Montety, Stock.(Grand prix de Rome ; Prix de l’Académie française)
« L'office
est sur le point de se terminer. Le père Tellier vient de ranger le ciboire
dans le tabernacle, il a vidé les burettes, nettoyé le calice et les coupes sur l'autel et s'apprête à gagner la sacristie quand
Daoud Berteau et Hicham Boulaïd surgissent. Ils sont vêtus de djellabas. » (Extrait tiré du roman la grande épreuve d'Etienne de Montety). C’est
le début d'un récit. Un couple sans histoire, Laure et François Berteau. Leur
fils adoptif, David, adolescent qui s'interroge sur ses origines ; un flic
Frédéric Nguyen ; Hicham, qui passe par la case "prison" ; des
mauvaises rencontres, des influences religieuses. Une emprise croissante de la
religion, et une radicalisation qui encadre une colère grandissante ; et c'est
la tragédie entre des hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer. Ses parents
se trouvaient en vacances quand la radio relata ce fait divers et qu'ils
l'apprirent, pétrifiés. C'est un récit qui nous concerne tous. Une violence
peut surgir à tout moment. Ce récit est le résumé de la montée d'un intégrisme
chez des individus qui n'auraient jamais dû en être victimes. C'est un récit
accompagné d'une superbe écriture. A lire, à méditer …
M.A. Bénéteau
Le cœur synthétique, Chloé Delaume, Seuil (Médicis).
Adélaïde, 46
ans, passionnée de livres et de chaussures, se retrouve après son divorce dans
« un capharnaüm » de 35 m². Comment vivre seule, sans amour ?
Malgré un travail d’attachée de presse dans l’édition qu’elle aime et le stress
des rentrées littéraires chez les Editions Séchard (sic), malgré quatre amies
qui l’entourent, elle « entend sonner le glas de ses rêves de jeune
fille ». Elle va connaître toutes les désillusions jusqu’à la rencontre
d’hommes… La fin réglera la question, avec beaucoup d’ironie.
Ce petit
roman, très inspiré par moments sur la vie d’une célibataire de plus de 40 ans,
sur le monde du travail, la société, prend des allures de fable sur la fin,
voire de réquisitoire. Plusieurs d’entre nous ont trouvé cet ouvrage très
féminin, féministe même, mais aussi citadin pour tout dire parisien. Il n’en
reste pas moins que le ton pince-sans-rire qui affleure sous la préciosité
langagière et cette écriture à la mitraillette, mais musicale, cache mal une
solitude qui appelle à la sollicitude du lecteur.
A.V.
L’anomalie, Hervé Letellier, Gallimard (Prix Goncourt).
Nous
voilà en présence d’un ouvrage tout à fait particulier et qui m’a littéralement
envoûtée, au point de l’acquérir pour pouvoir le relire plusieurs fois !
Mais,
malgré cela, ai-je bien tout compris ? ça reste à voir !
On
peut dire que c’est une fiction qui
nous présente une situation tout à fait incroyable :
En
mars 2021, un avion de ligne
Paris-NY est pris dans une épouvantable tourmente au large de la Nouvelle
Ecosse, un déchaînement des éléments jamais connu. Passagers et équipage sont
certains de mourir, et puis brusquement un soleil éblouissant revient et ils
peuvent atterrir à New York, sans trop de dégâts sur l’appareil.
Jusque-là,
tout va bien n’est-ce pas ? Il n’y a pas de quoi en faire un
livre !!!
Mais…
nous revoilà à la tour de contrôle de JFK, avec les responsables qui viennent
juste de recevoir un appel d’urgence d’un vol en provenance de Paris… nous
sommes là en juin 2021, on demande
au pilote tous les détails de son vol et tous les noms de l’équipage et des
passagers. Le commandant de bord s’exécute sans comprendre ce qui se passe, au
sol, c’est la panique… Même vol et mêmes passagers qu’en mars !
L’avion finit par se poser, avec les mêmes dégâts sur la carlingue que le
précédent et les passagers sont accueillis dans un hangar Haute Sécurité.
Tous
les Services de Sécurité des Etats-Unis sont en alerte !!! Qui est quoi,
qui est où, qui est quand ? Que s’est-il passé !!!
L’auteur
va sélectionner huit des passagers pour lesquels il va nous raconter, dans un
joyeux mélange de chapitres tout-à-fait inextricable, leur vie passée,
présente, future, on se perd un peu dans le labyrinthe du temps !!
C’est
passionnant car on entre dans leur intimité, leurs désirs, leurs
questionnements, c’est tout-à-fait bouleversant !
Les
questions fusent, la science et la philosophie sont appelées à la rescousse,
les réponses sont à la fois cocasses, truculentes, parfois effroyables, mais
tout est toujours relié, ce qui fait qu’on ne peut pas lâcher ce livre avant la
fin !!!
C’est
une sorte de labyrinthe effrayant, mais pour ma part très attirant !
Un
bémol cependant, … je n’ai toujours pas réussi à déchiffrer la dernière
page !
Jacqueline
Howe
Et en plus,
une recommandation :
Ame Brisée. Akira MISUBAYASHI Prix des libraires 2020
Tokyo 1938.
Conflit sino-japonais. Yu professeur d’anglais japonais répète au centre
culturel un quatuor de Schubert avec 3 élèves chinois. Son fils, Reï 11 ans,
assiste à la répétition brutalement interrompue par l’arrivée de 3 soldats. Le
violon de Yu est brisé par l’un des soldats. Reï assiste à la scène dissimulée
dans une armoire. Les 3 soldats embarquent les 4 musiciens. L’enfant échappe à
la violence grâce au lieutenant qui lui remet le violon brisé ; Rey qui ne
reverra jamais son père.
Le destin de
l’enfant est lié à la reconstruction du violon saccagé ; c’est un roman au
charme délicat sur la mémoire, l’amour, le déracinement, une ode à la musique
face à la violence.
Colette
Poulard
Université
de pays : Espace-livres de Marthon 16380
André
Vastel : andrevastel@gmail.com
(secrétaire-adjoint)
Danielle
Croisard : danielle.croisard@wanadoo.fr (trésorière)
Prix
littéraires Automne 2020
- L’anomalie, Hervé Letellier, Gallimard
(Goncourt)
- Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon, Buchet
Chastel (Renaudot)
- Nature humaine, Serge Joncourt, Flammarion
(Fémina)
- Le cœur synthétique, Chloé Delaume, Seuil (Médicis)
- De parcourir le monde et d’y rôder,
Grégory Le
Floch, Christian-Bourgeois (Décembre)
- La grande épreuve, Etienne de Montety, Stock
5Académie Française)
- Un crime sans importance, Irène
Frain, Seuil (Interallié)
- Rhapsodie des oubliés, Sofia Aouine, La Martinière
(Prix de Flore)
- Les Impatientes, Djaïli Amadou Amal, Colas
Emmanuelle (Goncourt lycéens)
- Ce que je ne veux pas savoir, Deborah
Levy , ED du sous-sol (Fémina Etranger)
- Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin, Babelio
(Fémina des lycéens)
Merci aux rédacteur·trice·s de cette lettre.
RépondreSupprimerEspérons que cet échange va donner envie aux lecteur·trice·s de venir emprunter les livres qui vont être proposés au prêt.
Je ne sais pas pourquoi je suis enregistré à unknown
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerExcellentes critiques de livres, cela donne envie dans lire plusieurs, le seul que j’aie lu, c’est ‘les impatientes’, livre très fort, effrayant , pauvres femmes peules, arriveront elles un jour à se défaire du joug des traditions et de la religion ?
J’ai lu :
Dermott DURING : ENIGMA
Grâce aux documents déclassifiés récemment de la DGSE, des services secrets polonais et britanniques. Le neveu arrive à retracer l’histoire vraie de ce décryptage, et de tous ces hommes, en particulier polonais qui au péril de leur vie ont aidé à lutter contre les nazis. Se lit comme un polar , captivant !
Amélie NOTHOMB : les aérostats , plaisant , vite lu, c’est de l’Amélie NOTHOMB.
Joël DICKER : le mystère de la chambre 622 : bonne intrigue , la fin m’a un peu déçue par son côté assez irréaliste.
Côté polar : Excellent : la trilogie de Peter MAY sur les îles Hébrides : l’île des chasseurs d’oiseaux …
Bonne lecture
Etiennette