vendredi 9 avril 2021

Analyse des prix de l'automne 2020

 

Commission livres

Echange sur les prix d’automne 2020 :

7 lectrices et un lecteur confrontent leurs points de vue


            Comme chaque année, la commission livres organisait, samedi 27 mars, une rencontre de fidèles lecteurs de l’association qui s’engagent à lire au moins trois livres de la sélection des grands prix d’automne et à en rendre compte. D’ordinaire, la réunion est bien-sûr ouverte au public qui peut ainsi se faire une idée de la sélection et emprunter dès la fin des échanges. Pour des raisons sanitaires, nous avons tenu la réunion à huis clos (mais toutes portes ouvertes !) et comme nous l’avions annoncé dans le courrier précédent, nous mettons cette information sur le blog pour la partager avec tous.

            Les organisateurs avaient retenu 11 livres (liste en annexe) ; 41 lectures ont été faites en tout, chacun ayant lu de 3 à 11 livres (moyenne de 5 livres par personne). Chaque livre a été lu entre trois et six fois (sauf un), ce qui permet de recueillir des avis complémentaires. Vous trouverez ci-dessous un court résumé de chaque œuvre rédigé par des lecteurs différents. Nous nous efforcerons de signaler les nuances de points de vue si nécessaire.

 


Les impatientes, Amadou Amal Djaili, Collas (Goncourt des lycéens) :

Ramla est arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis qu’Hindou sa sœur est contrainte d’épouser son cousin. Patience est le seul conseil donné aux futures épouses (« au bout de la patience, il y a le ciel » : proverbe peul). Il est impensable d’aller contre la volonté du père, du mari et d’Allah.

Roman polyphonique bouleversant dénonçant la condition de la femme au Sahel : mariage forcé, viol conjugal, polygamie.

Colette Poulard

 

Ce que je ne veux pas savoir, Déborah Lévy, Sous-sol (Femina étranger) :

Premier volet d’une trilogie, ce livre entend répondre au « pourquoi j’écris de George Orwell » cité en exergue du livre. Construit en quatre parties, ce petit ouvrage évoque de Majorque à Majorque, où l’autrice retrouve des habitudes de vie avec son épicier chinois, les images dominantes de la femme que renvoie « le néo-patriarcat » du XXème siècle : autant d’occasions d’abondantes citations de grandes écrivaines féministes (Duras, Beauvoir…). En chemin, au cœur de livre, enchâssée dans l’évocation des souvenirs d’enfance, sourd cette « auto confession » de son enfance en Afrique du Sud en plein Apartheid. Son père, partisan de l’ANC, est arrêté ; l’enfant connaît des difficultés à l’école ; sa mère la confie à sa marraine. Elle ne reviendra à « Jo-burg » que quatre ans plus tard pour partir (s’exiler ?) en Angleterre. Elle avait neuf ans. L’autrice porte un regard plus amusé sur son adolescence, malgré le divorce de ses parents. Au-delà de ces souvenirs autobiographiques, revient souvent, à Majorque notamment, un enthousiasme esthétique qui prépare le devenir de l’écrivaine.

Si le livre peut dérouter par sa pluralité formelle (récit autobiographique, descriptions, petites anecdotes de la banalité quotidienne et réflexions sur la condition féminine), il trouve néanmoins une unité plus secrète dans cette quête de l’écriture et du statut d’écrivaine.

A.V.

 

De parcourir le monde et d’y rôder, Grégory Le Floch, Christian Bourgois (Prix Décembre)

Un homme, dans la rue, ramasse une chose que le personnage ne parvient pas à décrire vraiment, mais qui va changer sa vie. On suit cet homme dans une pérégrination absurde, extraordinaire et jubilatoire, en Autriche, parmi des Arabes racistes en furie ; auprès de Shloma qu’il débarrasse de son bébé(!), dans ses rêves érotiques… Au retour de New-York, il devient un monstre qui fait des rencontres toutes plus étonnantes les unes que les autres (l’abattoir, la rencontre avec l’œil grand ouvert d’une vache, la femme vivante emprisonnée dans une valise…).

Ces histoires grotesques, extravagantes, surréalistes que l’on trouve parfois très drôles, qui nous dérangent, que l’on comprend mal aussi, ne sont pas sans rappeler Kafka bien-sûr (notamment la Métamorphose), mais aussi des univers comme celui de Vian ou encore d’Italo Calvino (Le baron perché) ; on pourrait y voir aussi l’empreinte d’un Rabelais ou d’un Voltaire. Peu à peu, au-delà du rire (libérateur ?) s’installe un malaise plus profond : derrière cet humour souvent très noir perce le portrait d’une humanité gangrenée de l’intérieur, comme la chose. Et nous ne disséquerons pas ici la place des notes, pseudo-savantes, qui elles aussi grignotent de plus en plus le récit dit principal.

A chacun d’interpréter cette « divagation » philosophique dans un monde submergé… par l’homme !

En tout cas, un livre troublant, dérangeant : une satire essentielle.

A.V.

 

Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon, Buffet-Chastel (Renaudot 2020)

Dans les années 50, dans le Lot, André a deux mères : la vraie, Gabrielle, à Paris qui vient de temps à autre dans la maison familiale à Figeac et sa tante, Hélène qui l’élève. Nous comprenons assez vite qui est le père puisque l’autrice nous fait passer d’une génération à l’autre, des années 20  au lycée d’Aurillac où Paul Lachalme sait  qu’il « ne deviendrait pas un héros », à l’enfance, puis l’adolescence d’André. Les deux univers s’entremêlent tout au long du roman, de Paris où se retrouve Paul à Figeac. Et s’il arrive qu’on se perde parfois dans cette saga familiale au milieu de l’évocation de tous ces personnages et surtout dans l’entrelacs des journées qui vont d’une époque à l’autre comme un effet de miroir d’une génération à l’autre, on finira par comprendre le secret familial, « la faille d’André Léoty » qui bien-sûr justifie le titre.

Ce roman d’une famille bourgeoise, ancrée dans un terroir et en partie « montée » à Paris nous touche par sa dimension historique dans la mesure où cette histoire ressemble à beaucoup d’autres ; mais surtout elle nous emporte par ses descriptions des paysages et des portraits, un lexique précis, une langue soignée, sensuelle, une évocation souvent touchante du passé.

A.V.

 

Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin, Babelio (Fémina lycéens)

Voici un premier roman qui vous poursuivra longtemps après en avoir terminé la lecture. Tragédie grecque contemporaine à la fois familiale et sociale.

Un veuf, cheminot à la SNCF, très impliqué dans le syndicalisme est confronté à une double épreuve : son fils aîné commet l’irréparable et, en toile de fond, l’effondrement industriel de sa région, à l’est de la France.

Les protagonistes réagissent avec dignité et détermination. Point d’apitoiement. Les phrases sont courtes, concises. Pas de superflu, mais tout est dit.

C’est une histoire qui se lit d’une traite. Bravo !

Elizabeth Salaün

 

Un crime sans importance, Irène Frain, Seuil (Prix interallié)

Une femme de 79 ans, à la lisière de la Beauce, dans un lotissement des années 60 encerclé par « la civilisation de la route » est retrouvée par son fils « massacrée ». Denise meurt après sept semaines. Irène, la sœur, prend en charge le récit et la quête de la vérité. Peu à peu, on remonte dans le passé de la famille, on découvre les liens qui unissaient les deux sœurs, le besoin qu’éprouve Irène de « briser le silence insupportable »

Ce livre, inspiré d’un fait divers, très autobiographique, se penche sur les lisières, « l’espace négatif de notre joli monde ». Au-delà de la dénonciation des lenteurs de la justice et des secrets propres à chaque existence, le livre offre avec pudeur une réflexion sur la vie, les rapports humains, les liens sororaux.

Des appréciations diverses dans le groupe : il semble que certaines lectrices soient restées sur leur faim, faute de fin narrative !

A.V.

 

Rhapsodie des oubliés, Sofia Aouine, Babelio  (Prix de Flore)

L’histoire est racontée par un jeune garçon de 13 ans, Abad, qui est arrivé deux ans plus tôt de Beyrouth avec ses parents, qui ont atterri à Paris dans le quartier Barbès, avec vue sur le magasin Tati. Les parents travaillent et ce garçon, un peu livré à lui-même, va raconter sa vie dans cet univers cosmopolite : la fille d’en face, Batman, dont il tombe amoureux en la regardant depuis sa fenêtre ; les rencontres : Odette la voisine, qui le prend sous son aile, et lui fera découvrir et aimer les livres et la musique (un peu sa grand-mère de remplacement) ; Gervaise la jeune prostituée, avec qui il partage des moments de complicité au square ; les 3 copains d'école avec qui il fait les 400 coups, ce qui lui vaudra des séances chez la psy.:”la dame d’ouvrir dedans” (et plus tard un placement en famille d’accueil). Aussi ses difficultés à s’adapter à ce quartier : ”des murs qui semblent hurler sur toi quand tu passes devant”. Les souvenirs de son passé, les regrets qui sont toujours là. Il observe beaucoup en se disant : cela me servira plus tard… Tout au long du récit nous partageons son passage de l’enfance à la puberté (quand on passe de gosse à presque grand), avec son jargon plein d’humour, et ses expressions très imagées.

Josette Héland

 

Nature humaine, Serge Joncour, Flammarion, (Femina 2000)

Après une ouverture qui nous montre, dans une ferme du Lot, Alexandre seul dans sa ferme, fin décembre 99 en train de manipuler des sacs mystérieux, on revient à l’été 76, celui de la canicule, des manifestations contre les centrales nucléaires, le Larzac en ébullition, les « flics » à la poursuite des « gauchistes » ; L’histoire de trois générations de paysans (Alexandre, le dernier, se prépare à reprendre la ferme) se situe dans ce contexte. On va suivre surtout les aventures d’Alexandre dont le hasard des rencontres, notamment avec les activistes anti-nucléaires, va changer la vie. C’est par leur fréquentation qu’il va rencontrer Constance dont il va tomber éperdument amoureux, malgré toutes leurs différences. Ajoutez à cela des personnages atypiques ou bien typés, comme le vieux chevrier qui en sait plus qu’il ne parle, un monde paysan en peine transformation, le mystère des dalles enterrées et vous avez les ingrédients d’un roman à suspense qui vous tient en haleine de bout en bout.

Certes, Joncour fait du Joncour (en moins bien, ont glissé dans l’échange plusieurs petites voix), mais on retrouve ici tous les ingrédients de Chien-loup qui avait ravi notre lectorat. C’est d’abord un plaisir de lecture à déguster d’un trait. Les plus âgés d’entre nous auront plaisir à retrouver ces années parfois bouillonnantes de transformations (la course au fric, la fin des terres, la malbouffe, le développement galopant des autoroutes), les jeunes à découvrir ces questions dont nous ne sommes pas sortis. Personnellement, j’ai aimé ce roman dans la fibre écolo-politico romanesque qui fait souvent la patte de cet écrivain. Et on pourrait disserter sur le titre : faut-il le prendre au premier degré ou y voir une figure de style ?                           A.V

La grande épreuve, Etienne de Montety, Stock.(Grand prix de Rome ; Prix de l’Académie française)

« L'office est sur le point de se terminer. Le père Tellier vient de ranger le ciboire dans le tabernacle, il a vidé les burettes, nettoyé le calice et les coupes sur l'autel et s'apprête à gagner la sacristie quand Daoud Berteau et Hicham Boulaïd surgissent. Ils sont vêtus de djellabas. » (Extrait tiré du roman la grande épreuve d'Etienne de Montety)C’est le début d'un récit. Un couple sans histoire, Laure et François Berteau. Leur fils adoptif, David, adolescent qui s'interroge sur ses origines ; un flic Frédéric Nguyen ; Hicham, qui passe par la case "prison" ; des mauvaises rencontres, des influences religieuses. Une emprise croissante de la religion, et une radicalisation qui encadre une colère grandissante ; et c'est la tragédie entre des hommes que rien ne prédestinait à se rencontrer. Ses parents se trouvaient en vacances quand la radio relata ce fait divers et qu'ils l'apprirent, pétrifiés. C'est un récit qui nous concerne tous. Une violence peut surgir à tout moment. Ce récit est le résumé de la montée d'un intégrisme chez des individus qui n'auraient jamais dû en être victimes. C'est un récit accompagné d'une superbe écriture. A lire, à méditer …

M.A. Bénéteau

 

Le cœur synthétique, Chloé Delaume, Seuil (Médicis).

Adélaïde, 46 ans, passionnée de livres et de chaussures, se retrouve après son divorce dans « un capharnaüm » de 35 m². Comment vivre seule, sans amour ? Malgré un travail d’attachée de presse dans l’édition qu’elle aime et le stress des rentrées littéraires chez les Editions Séchard (sic), malgré quatre amies qui l’entourent, elle « entend sonner le glas de ses rêves de jeune fille ». Elle va connaître toutes les désillusions jusqu’à la rencontre d’hommes… La fin réglera la question, avec beaucoup d’ironie.

Ce petit roman, très inspiré par moments sur la vie d’une célibataire de plus de 40 ans, sur le monde du travail, la société, prend des allures de fable sur la fin, voire de réquisitoire. Plusieurs d’entre nous ont trouvé cet ouvrage très féminin, féministe même, mais aussi citadin pour tout dire parisien. Il n’en reste pas moins que le ton pince-sans-rire qui affleure sous la préciosité langagière et cette écriture à la mitraillette, mais musicale, cache mal une solitude qui appelle à la sollicitude du lecteur.

A.V.

L’anomalie, Hervé Letellier, Gallimard (Prix Goncourt).

Nous voilà en présence d’un ouvrage tout à fait particulier et qui m’a littéralement envoûtée, au point de l’acquérir pour pouvoir le relire plusieurs fois !

Mais, malgré cela, ai-je bien tout compris ? ça reste à voir !

On peut dire que c’est une fiction qui nous présente une situation tout à fait incroyable :

En mars 2021, un avion de ligne Paris-NY est pris dans une épouvantable tourmente au large de la Nouvelle Ecosse, un déchaînement des éléments jamais connu. Passagers et équipage sont certains de mourir, et puis brusquement un soleil éblouissant revient et ils peuvent atterrir à New York, sans trop de dégâts sur l’appareil.

Jusque-là, tout va bien n’est-ce pas ? Il n’y a pas de quoi en faire un livre !!!

Mais… nous revoilà à la tour de contrôle de JFK, avec les responsables qui viennent juste de recevoir un appel d’urgence d’un vol en provenance de Paris… nous sommes là en juin 2021, on demande au pilote tous les détails de son vol et tous les noms de l’équipage et des passagers. Le commandant de bord s’exécute sans comprendre ce qui se passe, au sol, c’est la panique… Même vol et mêmes passagers qu’en mars !  L’avion finit par se poser, avec les mêmes dégâts sur la carlingue que le précédent et les passagers sont accueillis dans un hangar Haute Sécurité.

Tous les Services de Sécurité des Etats-Unis sont en alerte !!! Qui est quoi, qui est où, qui est quand ? Que s’est-il passé !!!

L’auteur va sélectionner huit des passagers pour lesquels il va nous raconter, dans un joyeux mélange de chapitres tout-à-fait inextricable, leur vie passée, présente, future, on se perd un peu dans le labyrinthe du temps !!

C’est passionnant car on entre dans leur intimité, leurs désirs, leurs questionnements, c’est tout-à-fait bouleversant !

Les questions fusent, la science et la philosophie sont appelées à la rescousse, les réponses sont à la fois cocasses, truculentes, parfois effroyables, mais tout est toujours relié, ce qui fait qu’on ne peut pas lâcher ce livre avant la fin !!!

C’est une sorte de labyrinthe effrayant, mais pour ma part très attirant !

Un bémol cependant, … je n’ai toujours pas réussi à déchiffrer la dernière page !

Jacqueline Howe

 

Et en plus, une recommandation :

 

Ame Brisée. Akira MISUBAYASHI Prix des libraires 2020

Tokyo 1938. Conflit sino-japonais. Yu professeur d’anglais japonais répète au centre culturel un quatuor de Schubert avec 3 élèves chinois. Son fils, Reï 11 ans, assiste à la répétition brutalement interrompue par l’arrivée de 3 soldats. Le violon de Yu est brisé par l’un des soldats. Reï assiste à la scène dissimulée dans une armoire. Les 3 soldats embarquent les 4 musiciens. L’enfant échappe à la violence grâce au lieutenant qui lui remet le violon brisé ; Rey qui ne reverra jamais son père.

Le destin de l’enfant est lié à la reconstruction du violon saccagé ; c’est un roman au charme délicat sur la mémoire, l’amour, le déracinement, une ode à la musique face à la violence.

Colette Poulard

 

Université de pays : Espace-livres de Marthon 16380

André Vastel               : andrevastel@gmail.com (secrétaire-adjoint)

Danielle Croisard       : danielle.croisard@wanadoo.fr (trésorière)

 

Prix littéraires Automne 2020

 

- L’anomalie, Hervé Letellier, Gallimard (Goncourt)

- Histoire du fils, Marie-Hélène Lafon, Buchet Chastel (Renaudot)

- Nature humaine, Serge Joncourt, Flammarion (Fémina)

- Le cœur synthétique, Chloé Delaume, Seuil (Médicis)

- De parcourir le monde et d’y rôder, Grégory Le Floch, Christian-Bourgeois (Décembre)

- La grande épreuve, Etienne de Montety, Stock 5Académie Française)

- Un crime sans importance, Irène Frain, Seuil (Interallié)

- Rhapsodie des oubliés, Sofia Aouine, La Martinière (Prix de Flore)

- Les Impatientes, Djaïli Amadou Amal, Colas Emmanuelle (Goncourt lycéens)

- Ce que je ne veux pas savoir, Deborah Levy , ED du sous-sol (Fémina Etranger)

- Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin, Babelio (Fémina des lycéens)

3 commentaires:

  1. Merci aux rédacteur·trice·s de cette lettre.
    Espérons que cet échange va donner envie aux lecteur·trice·s de venir emprunter les livres qui vont être proposés au prêt.

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    1. Je ne sais pas pourquoi je suis enregistré à unknown

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  2. Bonjour,

    Excellentes critiques de livres, cela donne envie dans lire plusieurs, le seul que j’aie lu, c’est ‘les impatientes’, livre très fort, effrayant , pauvres femmes peules, arriveront elles un jour à se défaire du joug des traditions et de la religion ?

    J’ai lu :
    Dermott DURING : ENIGMA
    Grâce aux documents déclassifiés récemment de la DGSE, des services secrets polonais et britanniques. Le neveu arrive à retracer l’histoire vraie de ce décryptage, et de tous ces hommes, en particulier polonais qui au péril de leur vie ont aidé à lutter contre les nazis. Se lit comme un polar , captivant !
    Amélie NOTHOMB : les aérostats , plaisant , vite lu, c’est de l’Amélie NOTHOMB.
    Joël DICKER : le mystère de la chambre 622 : bonne intrigue , la fin m’a un peu déçue par son côté assez irréaliste.
    Côté polar : Excellent : la trilogie de Peter MAY sur les îles Hébrides : l’île des chasseurs d’oiseaux …

    Bonne lecture

    Etiennette

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