Réunion du 5 juin
2021
Sélection du Prix
Inter 2021
Compte rendu des lectures et de l’échange du groupe
lecteurs.trices de l’Espace-livres de Marthon
Au
dire de tous les participant.e.s à la réunion ce samedi 5 juin à 14H30, le cru
des prix Inter 2021 est d’une qualité exceptionnelle. Tous les livres méritent
de trouver leurs lecteurs, même ceux qui nous sont apparus plus
« légers », que ce soit dans la forme ou dans le fond. Il est aussi
apparu qu’on pouvait faire des ponts d’un livre à l’autre, que certains thèmes
dominent comme la question de l’héritage qui relie au moins trois d’entre
eux : Héritage, bien-sûr, mais aussi Saturne
et Thésée sans compter ceux qui abordent le passé d’une ville sur
plusieurs générations comme Là où nous dansions ou celui d’un
personnage comme le roman plus énigmatique de Marie N’Diaye : la
vengeance m’appartient. Ou encore l’héritage de l’enfant dans Un
jour ce sera vide.
Ces
quelques notes rédigées par divers participant.e.s vous aideront à choisir vos
lectures parmi cette diversité. Vous trouverez quelques notes et ajouts, de
simples phrases relevées dans le cours de l’échange, en plus du commentaire
principal, quand des divergences ou des modulations sont apparues ou tout
simplement pour vous rendre une ambiance du lectorat.
Se plonger ainsi dans une lecture longue, suivie, nourrie de notes de lectures constitue une expérience privilégiée comme l’a souligné le président du jury, Denis Laferrière, sur France Inter. Cet exercice nous conduit forcément à faire des comparaisons d’un livre à l’autre, à chercher des résonances, dans la forme comme dans le fond, à plonger aussi dans divers univers souvent très loin de son quotidien : c’est toujours un bain régénérateur. Aussi nous vous souhaitons d’avoir envie de vous immerger à votre tour dans ces univers si personnels et si universels à la fois, tout ce qui fait l’originalité de la lecture romanesque.
Magnifique épopée empreinte d’imaginaire
et de fantastique sur le thème de la migration de nombreux viticulteurs
français ruinés par la crise du Phylloxéra à la fin du XIXème siècle, et qui
firent souche au Chili. On y voit une multitude de personnages tous aussi
flamboyants les uns que les autres, dans des situations croquées avec un verbe
à la fois puissant et émouvant et où le destin s’amuse à brouiller les
cartes !
Ce fut le cas de ce jeune homme de Lons
le Saulnier embarqué sur un cap-hornier pour la Californie avec pour tout
bagage un cep de vigne et 30 francs, et dont le voyage s’arrêta à Valparaiso où
son patronyme devint « Lonsonier », par pure incompréhension
linguistique !
Il y prospéra dans le domaine viticole,
et ses trois fils firent le choix de rejoindre la France à la mobilisation de
la 1ère guerre mondiale. Le père leur demanda de ne pas manquer d’y rechercher
là-bas un mystérieux « oncle Michel René ». C’est dans l’horreur des
tranchées que l’aîné, Lazare, se retrouvera seul devant un autre immigré
chilien, combattant pour sa patrie d’origine, l’Allemagne ! Ce face
à face, qui aurait dû finir dans le sang, aura finalement une conséquence peu
banale dans leurs destinées.
Lazare sera le seul à revenir, ayant
survécu par miracle à de terribles blessures, qui l’ont brisé, et il n’a pas
trouvé d’oncle Michel René ! C’est lors d’une sorte de voyage initiatique
avec des indiens Mapuche qu’il rencontrera Thérèse, une ornithologue passionnée
des rapaces avec qui il fonda une famille et se lança dans la fabrication
d’hosties ! Il lui construisit une incroyable volière qui fut bientôt
pleine d’une foule d’oiseaux.
Leur petite Margot en développera une
passion pour le vol, et elle tentera même de construire son propre avion, avec
l’aide d’Ilario, le fils d’un rabbin ashkénaze ayant fui l’Ukraine à la montée
du nazisme. En 1940, elle aussi s’engagera en rejoignant l’aviation anglaise
avec son ami Ilario, mais elle rentrera seule au Chili. Et là, près de la
volière et de l’avion mythique qui n’avait jamais pu voler, un fantôme du passé
fera son dernier tour de piste au sein de la famille.
La 4ème génération, avec l’apparition du
fils de Margot, Ilario Da, vivra l’époque la plus noire du Chili du régime
Pinochet, et fera partie de ces milliers d’opposants incarcérés et torturés,
avant d’être enfin exfiltré par-delà les Andes pour rejoindre la France chargé
à son tour de retrouver la trace du fameux « oncle René Michel »,
symbole de la racine familiale.
Jacqueline Howe
Les
qualificatifs n’ont pas manqué pour ce roman qui a marqué tou.te.s les
lect.eurs.trices : haut en couleurs, merveilleux, épique à certains
moments, nourri de personnages très particuliers, souvent héroïques, exaltés,
portés par la bravoure et l’humanisme jusque dans les moments les plus
tragiques de l’humanité comme ces deux guerres mondiales ou sous la dictature
qui aura raison de l’expérience Allende . Si vous aimez les grands romans
picaresques, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçu.e.
A.V.
La vengeance m’appartient de Marie N. DIAYE
Ce livre est construit sur un mystère.
Que s’est-il passé il y a une trentaine
d’années, alors que le personnage principal avait 10 ans ? Cet évènement enfoui
au fond de sa mémoire semble avoir construit Maître Suzanne, passant d’une
enfant au caractère joyeux à celle qu’elle est devenue aujourd'hui,
introvertie, ne sachant pas exprimer ses sentiments même avec ses proches.
Tout commence avec cet homme qu’elle croit
reconnaître ? Est-ce lui cet adolescent qu’elle avait rencontré il y a trente
ans ? Quelle a été la nature de leurs relations dans la chambre de celui-ci ?
Personne ne peut l’aider à résoudre cette interrogation, ni sa mère, ni son
père qui soupçonne l’impensable.
L’écriture est énigmatique, vertigineuse
parfois frôlant la folie.
Mais la vengeance m’appartient !
Sylvie Frédérick Linglet
Antoinette Bénéteau
Judith Perrignon nous livre
l’histoire de Détroit des années 30 à nos jours.
Extrêmement documenté, elle
s’appuie sur les souvenirs d’habitants de la ville et la situation actuelle
fournie par un lieutenant et d’un enquêteur de police.
Grandeur et décadence de
Détroit ! Grandeur avec l’avènement de l’industrie automobile FORD,
l’inauguration par Eleanor Roosevelt de Breuster Douglas Projects,
logements sociaux dédiés à la communauté Afro-Américaine, espoirs pour les uns
et ghettos pour d’autres. De ces quartiers sont nés de nombreuses stars, comme
Stevie Wonder, Diana Ross, Aretha Franklin entre autres.
Puis, décadence de cette
ville gangrénée par la violence, la drogue, la criminalité, le racisme !
Détroit est en faillite ! Des mécènes achètent des quartiers voués à la
destruction, “ Breuster Douglas Projects “ sera rasé afin de reconstruire des
bâtiments luxueux pour les blancs.
Nous retrouvons des
personnages au cours des quatre saisons et sur plusieurs époques, 1935,1960 et
2016.
Sylvie Frédérick Linglet
En suivant l’évolution de cette ville sur au
moins trois générations, on entre dans l’histoire socio-économique américaine
de tout le XXème siècle, de la crise des années 30 à aujourd’hui, en passant
par le New-deal : la violence, le racisme, les inégalités, mais aussi
l’importance de la musique, les espoirs d’une vie meilleure et l’amour d’une
communauté noire pleine d’humanité. C’est un portrait de l’intérieur d’une
société pleine de déchirements, de tentations extrêmes mais aussi imprégnée des
valeurs portées par le petit peuple noir. Et c’est bien cette peinture plus que
l’enrobage narratif proche du polar qui en fait tout l’attrait.
A.V.
SATURNE - Sarah CHICHE -
L'histoire
commence par la mort de Harry, jeune médecin de 34 ans, père d’une fillette de
15 mois.
C’est
la petite-fille de deux familles juives immigrées en Algérie au moment de la
colonisation qui va raconter l’histoire de sa famille, et comment elle a vécu
tous ces bouleversements.
La
fille d’un riche colon, Louise, va être donnée en mariage au médecin Joseph,
qui a soigné “discrètement” son père ; ce qui va lui permettre de fonder sa
clinique privée basée sur des méthodes modernes et de faire fortune.
Ils
ont deux garçons, Armand, le préféré de sa mère, à qui tout réussit, et Harry
qui “a le chagrin de n’être que la copie plus terne, moins frisée de l’autre”,
et qui se réfugie dans la lecture et l’observation des étoiles la nuit.
En
1956, au moment des événements, les deux frères sont envoyés dans un pensionnat
en Normandie pour poursuivre leur scolarité. L’adaptation sera difficile pour
Harry. Et, en 62, Joseph et Louise quittent l’Algérie pour la France.
Tous
les médecins qui arrivent d’exil étant systématiquement affectés en province,
Joseph décide d'acheter une villa pour refaire sa clinique, avec l’aide d’un
banquier, et comme à cette époque les grands hôpitaux parisiens barrent la
route aux jeunes médecins juifs et même protestants, il en profite pour
recruter du personnel qualifié.
Il
est bien sûr hors de question que les garçons envisagent une autre carrière que
médecin, et si cela convient à l’aîné, le second aurait préféré “soigner les
esprits”. Aussi sa vie commence à déraper : boîtes de nuit, casino, etc.…jusqu’à
ce qu’il rencontre Eve, une magnifique mannequin, un peu paumée. Ils se
marieront en secret quand elle est enceinte, et naîtra la petite fille, la
narratrice.
Elle
situe le début de l’histoire le jour du décès de son père (d’une leucémie)
alors qu’elle a 15 mois ; on l'envoie en Normandie, mais comme on ne lui
dira jamais que son père est mort, pour elle il a tout simplement disparu,
comme beaucoup d’autres membres de sa famille qui sont là et un jour disparaissent.
Elle
grandit tant bien que mal auprès d’une mère mal acceptée par la famille, mais
quand sa grand-mère lui dit qu’elle sera médecin “comme son père”, elle fuit ;
mène une vie un peu chaotique ; revient et sombre dans la dépression (on y
retrouve l’auteur psychanalyste). Elle finira par se lancer dans l’écriture,
comme elle l’avait promis un jour “au fantôme de son père”.
Josette Héland
André Vastel
L'Ami - Tiffany TAVERNIER
A
partir de là, Thierry, le narrateur, va nous faire vivre toutes les étapes
générées par cette découverte : la stupeur, le déni, l'incompréhension, le
sentiment de culpabilité. Vont se mêler les souvenirs des bons moments passés
ensemble, les conséquences au sein de son couple (sa femme ne veut plus vivre
dans cette maison) .la réaction des gens : des médias, des parents.
Il
retournera à la ferme de son grand-père où il a passé ses plus belles
vacances...C'est pour lui une remise en cause totale.
Josette Héland
C’est un roman psychologique très solidement charpenté,
tout en crescendo vers cette reconquête identitaire du narrateur. Tout au long
de cette révélation criminelle, comme un contrepoids, seul espoir peut-être,
résonnent de belles pages sur l’amour, entrevu (avec sa femme), perdu (avec son
fils), retrouvé (avec son frère) ou encore avec Claridge, la première fille
qu’il a aimée. L’écriture suit le mouvement des émotions, au scalpel parfois,
touffue, embrouillée comme les révélations des crimes de son ami, poétique dans
ses rêves les plus fous. Un portrait intimiste et convaincant de la solitude
humaine.
A.V.
Buveurs de vent - Franck Bouysse
Dans les temps
reculés un homme portant un fardeau sur le dos et une femme portant un enfant
dans les bras cherchent un lieu de vie. Un crime par noyade impuni et un nom
est donné au lieu le "Gour noir" ; on ne sait qui l'a nommé ainsi.
Des années plus tard une ville s'est développée autour de la centrale
électrique qui appartient à Joyce comme le reste de la ville. Une fratrie de 4
frères et sœur, Marc, le littéraire (qui lit en cachette de son père), Mathieu,
amoureux de la nature et son défenseur, Mabel très jolie et indépendante et Luc
le frère simplet ; les parents, les Volny : le père à la main lourde pour
corriger les enfants, la mère infâme bigote et le grand père qui vit avec eux
après avoir eu une jambe arrachée à la Centrale. Les quatre enfants trouvent du
réconfort auprès de ce grand-père maternel mal aimé par sa fille. Ils forment
une fratrie pleine d'amour et de solidarité mais ils n'ont aucune perspective
d'avenir si ce n'est travailler à la Centrale dont le propriétaire se comporte
comme un monstre. Ils trouveront sur leur chemin un marin Gobbo qui les aidera
à trouver un monde meilleur après quelques luttes et aventures dignes d'un
western. Une crapule Snake, finira noyée comme aux temps anciens.
C'est un western rural, haletant, noir, éblouissant, chargé
d'espoir pour cette fratrie qui part enfin vers la vie avec une écriture
splendide, fluide, intense.
Antoinette
Bénéteau
Récit biblique au début, comme une aube de l’humanité, ce
roman prend des airs de conte, de fable, de western avec ses bons et ses
méchants. Vous ne trouverez aucune date précise ; cette histoire tient
autant de l’histoire moderne que du récit ancien ; elle raconte
l’éternelle soumission des hommes mais aussi les rêves de liberté et l’espoir
de la révolte. C’est une parabole ou plutôt une hyperbole de nos vies avec des
trognes qu’on n’oublie pas, une nature omniprésente, une grande force
romanesque, le tout très finement cousu. Vous serez emporté.e par cette
écriture inventive, colorée, sensuelle comme ce fleuve torrent, le Gour qui
emporte ces hommes dans le cours du
temps sans se laisser dompter. Magnifique !
A.V.
Thésée, sa vie nouvelle, Camille de Toledo
" Qui commet le meurtre d'un homme qui se tue ?" questionne Thésée le narrateur. Un père dépend de son fils, Jérôme (frère du narrateur) , qui vient de se suicider. , Thésée va essayer de retracer une partie de la généalogie familiale et d'analyser le comportement de ses parents. Il quitte la ville de l'ouest et part vers l'est, en Allemagne pour une vie nouvelle avec ses trois enfants. Il emporte avec lui trois cartons d'archives dont l'un renferme les écrits de son arrière-grand-père, Talmai, qui s'est aussi suicidé. Il pense qu'il va pouvoir échapper à une certaine destinée familiale, mais très vite il semble rattrapé par celle-ci. Il se décide à lire les écrits de son arrière-grand-père et découvre qu'un fils, Oved , est décédé jeune ; ce garçon avait une vivacité intellectuelle développée. Il découvre qu'Oved au moment de mourir vers 11 ans ne connaissait pas les mots de la prière. C'est une traversée de la nuit, plongée dans les secrets, les non-dits et la violence sur plusieurs générations. Ce livre est l'énigme de la psycho-généalogie, et la culpabilité à travers les ascendants d'un abandon d'une culture ancestrale et leur religion. La transmission hante l'avenir, il faut savoir affronter les secrets de famille pour aller de l'avant. C'est un livre exceptionnel, très précis dans son analyse des processus découlant des secrets familiaux. L'écriture est élégante, ciselée. Quel questionnement pour chacun d'entre nous, quelle famille n'a pas de secrets petits ou grands.
Antoinette Bénéteau
Voilà
un petit chef-d’œuvre d’architecture littéraire. Construit en spirales
temporelles autour de la synchronie des morts des ancêtres, comme le dédale
dans lequel avance à l’aveugle Thésée, ce roman déroule trois narrations qui se
recoupent dans des temps différents pour essayer de répondre à cette question
centrale qui traverse le livre : qui porte la responsabilité des morts,
ici en l’occurrence et plus spécifiquement des morts juives qui traversent ce
XXème siècle ? D’où vient la malédiction de « la lignée des hommes
qui meurent »? Camille de Tolédo revient sur l’héritage de la Schoa dans
une langue qui n’est pas sans rappeler les lamentations des chœurs tragiques ou
les prières ancestrales : une litanie sans fin qui questionne, in cute,
nos consciences…
Un
livre particulièrement travaillé, à la forme symbolique, très littéraire.
A.V.
Le pont de Bezons, Jean Rolin
Et le
style sert à merveille le dessein : ample, proustien même parfois, nourrie
d’ajouts et de notes comme tout spécialiste soucieux de l’exactitude de ses
propos, mais aussi plein d’humour dans le ton afin de décrire ces coins oubliés
de France avec distance. De Bezons à Bezons, oui, c’est bien tout un voyage sous
et sur les ponts auquel nous convie l’auteur du traquet kurde,
observateur ici d’une autre faune, une humanité marginale et bien cachée.
A.V.
Comédies françaises, Éric Reinhardt
Enfin
le récit de l’arrêt de la recherche de Louis Pouzin sur les connexions
informatiques par Valérie Giscard d’Estaing sous l’emprise d’Ambroise Roux, qui
coûtera à la France la découverte d’Internet, constitue le point suprême de ces
comédies très grinçantes.
L’auteur
nous embarque ainsi, de comédies personnelles en comédies nationales, dans un
récit acide, toujours entre ironie et sarcasmes et malgré des longueurs certes
et des digressions, il garde son point de mire : un véritable essai
critique de la France et de ses héros, petits ou grands. Comédies que tout
cela !
A.V.
Un jour ce sera vide, Hugo Lindenberg
Comme
chacun le sait maintenant (ce que nous ne savions pas au moment de notre
échange, la veille de la tenue du jury), Hugo Lindenberg a remporté le prix,
apparemment avec une majorité de voix dès le premier tour de scrutin. Il faut
donc revenir avec attention sur ce « petit » livre, premier roman
court, apparemment simple dans la composition, presque transparent de limpidité
dans l’écriture qui s’impose ainsi dans la cour des grands qui ne manquaient
pas dans la collection des nominés. Et si c’était justement cette simplicité,
cette évidence même dans la rencontre de ces deux enfants qui en fait toute la
saveur ?
Hugo Lindesberg nous raconte l’histoire d’un jeune
garçon qui passe ses vacances sur la côte normande où il rencontre un autre
garçon, Baptiste. Une amitié nait entre ces deux enfants issus de milieux
différents. Le narrateur, juif, vit avec sa grand-mère immigrée et une horrible
tante. Baptiste vit dans une vraie famille, il a tout et une maman très belle.
L’auteur se sert de cette différence pour nous plonger dans le
monde de l’enfance chargé d’aventures, d’émotions dont la honte, très présente,
la solitude, la recherche d’identité, la découverte de l’autre…
La lecture est agréable, c’est plein de charme, d’humour, on
peut y retrouver sa propre enfance ….
Danielle Croisard
Hugo
Lindenberg parvient, au travers de courtes saynètes vécues le plus souvent à
hauteur d’enfant, encore imprégnées des odeurs iodées de la Normandie côtière,
à transcrire un portrait subtil de l’enfance, ciselé par une langue qui nous
restitue les sensations originelles. Et nous suivons avec passion et
attachement le parcours de ce gamin, écartelé entre « l’odeur de
l’ennui » et « la force de la différence », un parcours dont se
délectera tout lecteur qui n’a pas tout oublié de son enfance.
A.V.
Commission livres de l’Université
de Pays : Danielle Croisard & André Vastel
Le 10 juin 2021
Si l'on en croît les commentaires, la cuvée était bonne. Vous êtes tous conquis et par l'écriture et par le thème raconté.
RépondreSupprimerJe viens de finir de lire le prix du livre Inter 2021 ‘Un jour ce sera vide’, l’enfance et les adultes vues par un jeune garçon sont très réalistes. Le contraste entre les deux vies, l’enfant choyé et l’enfant désœuvré et en mal d’amour est très réaliste. Ce roman est poignant et attachant à la fois.
RépondreSupprimerEtiennette
Je viens de finir de lire le prix du livre Inter 2021 ‘Un jour ce sera vide’, l’enfance et les adultes vues par un jeune garçon sont très réalistes. Le contraste entre les deux vies, l’enfant choyé et l’enfant désœuvré et en mal d’amour est très réaliste. Ce roman est poignant et attachant à la fois.
RépondreSupprimerETIENNETTE
Je viens de finir de lire le prix du livre Inter 2021 ‘Un jour ce sera vide’, l’enfance et les adultes vues par un jeune garçon sont très réalistes. Le contraste entre les deux vies, l’enfant choyé et l’enfant désœuvré et en mal d’amour est très réaliste. Ce roman est poignant et attachant à la fois.
RépondreSupprimerEtiennette